du Clan des Brésiliens

du Clan des Brésiliens Fila Brasileiro

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Le prolapsus vaginal chez la chienne


 


ETUDE CLINIQUE DU PROLAPSUS VAGINAL


 


Au moment du pro-oestrus et de l’oestrus, les voies génitales postérieures, et en particulier le vagin, subissent des


modifications morphologiques et histologiques de manière physiologique sous influence hormonale.


Dans certains cas, ces modifications peuvent devenir pathologiques car exacerbées.


C’est le cas du prolapsus vaginal qui est détaillé ci-après.


 



B. Etiologie


Cette maladie semble être sous dépendance oestrogénique. Elle apparaît donc au cours du pro-oestrus, lors de kystes


ovariens ou suite à l’administration d’oestrogènes. Les oestrogènes causent en effet une relaxation des ligaments pelviens,


un oedème des tissus du vagin et de la zone périvaginale et une relaxation de tous les muscles de la région de la vulve.


 


Ces actions, associées à une faiblesse de la majorité des tissus de la région vaginale d’origine héréditaire, pourraient


être la cause d’un prolapsus vaginal. Il n’a pu être prouvé qu’il existait une prédisposition héréditaire à cette maladie


mais cela reste fortement suspecté du fait d’une fréquence élevée dans des familles de chiens de pure race


et notamment dans des races brachycéphales.


 


Il a été suggéré qu’une production excessive d’oestrogènes prédisposait au prolapsus vaginal.


Aucune preuve n’a pu être avancée pour soutenir cette théorie d’hyperoestrogénisme.


En effet, les cytologies vaginales ou les dosages sanguins d’oestrogènes qui ont pu être réalisés


n’ont pas montré de signes d’hyperoestrogénisme.


 


Un prolapsus de type I consiste en une éversion légère à modérée des tissus vaginaux qui s’étendent du plancher


vaginal crânial jusqu’à la papille urétrale. Dans ce cas, ces tissus éversés ne sont pas visibles entre les lèvres vulvaires


et ils peuvent être mis en évidence par un toucher vaginal ou à l’aide d’un vaginoscope.


L’oedème est alors confiné aux plis du plancher vaginal ventral jusqu’à l’orifice urétral.


 


Le type II correspond à un prolapsus des tissus vaginaux de la même région mais dans ce cas les tissus éversés


sortent vraiment à travers les lèvres vulvaires et sont donc visibles extérieurement.


Un toucher vaginal permet de mettre en évidence la base du prolapsus qui semble démarrer dans la zone


du plancher vaginal crânial. La forme d’un prolapsus de type II peut être comparée à une langue ou un cône.


 


Le type III de cette classification correspond à une extériorisation complète de la circonférence de la paroi vaginale.


Ce type de prolapsus est souvent accompagné de l’extériorisation de l’orifice urétral.


La forme du prolapsus cette fois est comparable à un« dougnut » (beignet américain) ou encore à un anneau.


 


Cependant, plus rarement la forme de la partie prolabée peut être complètement différente comme lobulée par exemple.


 


 


Prolapsus vaginal. A : type II et B : type III.